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(1937)

Ardent défenseur du Libéralisme, il est à l’origine de la Nouvelle macroéconomie classique, qui veut fonder ses modèles sur les comportements individuels, les seuls à ne pas être affectés, du moins à court terme, par la politique économique mise en place par les gouvernants. Lucas se réclame donc de la théorie de l’équilibre général, qui se situe dans la même perspective.

Issu de la mouvance monétariste, Robert Lucas, chef de file des nouveaux classiques (ou de la nouvelle macroéconomie classique), a en quelque sorte tué le père – Milton Friedman en l’occurrence. Il conteste en effet l’idée que les agents économiques s’adaptent peu à peu à une nouvelle donne monétaire, au fur et à mesure qu’ils constatent que l’injection de monnaie fait grimper les prix.

Pour lui, l’adaptation est immédiate et entière. Quant au terme de rationnel, il définit le fait que, pour anticiper l’avenir, les agents dans leur ensemble (pas forcément chacun d’entre eux) mobilisent toutes les analyses existantes qui sont susceptibles de les éclairer et qui ont été validées à la lumière de l’expérience.

Sinon, dit-il plaisamment, « les économistes détiendraient un avantage relatif sur les autres et seraient riches », parce que, davantage instruits des controverses et des théories explicatives, ils anticiperaient mieux l’avenir.

http://www.alternatives-economiques.fr/robert-lucas_fr_art_222_27820.html

https://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_E._Lucas#Publications

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